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    Vanitas vanitatum

    omnia vanitas

    Vanitas vanitatum omnia vanitas

    Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,

    Décharné, dénervé, démusclé, dépulpé,

    Que le trait de la mort sans pardon a frappé,

    Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.

     

    Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,

    Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé ;

    Adieu, plaisant Soleil, mon oeil est étoupé,

    Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.

     

    Quel ami me voyant en ce point dépouillé

    Ne remporte au logis un oeil triste et mouillé,

    Me consolant au lit et me baisant le face,

     

    En essuyant mes yeux par la mort endormis ?

    Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,

    Je m’en vais le premier vous préparer la place.

     

                                      Pierre de Ronsard

     

    Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,

    Décharné, dénervé, démusclé, dépulpé,

    Que le trait de la mort sans pardon a frappé,

    Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.

     

    Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,

    Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé ;

    Adieu, plaisant Soleil, mon oeil est étoupé,

    Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.

     

    Quel ami me voyant en ce point dépouillé

    Ne remporte au logis un oeil triste et mouillé,

    Me consolant au lit et me baisant le face,

     

    En essuyant mes yeux par la mort endormis ?

    Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,

    Je m’en vais le premier vous préparer la place.

     

                                      Pierre de Ronsard

     

    Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,

    Décharné, dénervé, démusclé, dépulpé,

    Que le trait de la mort sans pardon a frappé,

    Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.

     

    Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,

    Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé ;

    Adieu, plaisant Soleil, mon oeil est étoupé,

    Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.

     

    Quel ami me voyant en ce point dépouillé

    Ne remporte au logis un oeil triste et mouillé,

    Me consolant au lit et me baisant le face,

     

    En essuyant mes yeux par la mort endormis ?

    Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,

    Je m’en vais le premier vous préparer la place.

     

                                      Pierre de Ronsard

     

    © NG 2017
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    © Nicolas Gaillard 2017